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source: Dossier de presse de la Sécurité routière
PNEUS GONFLÉS : UN ATOUT SUPPLÉMENTAIRE POUR LA SÉCURITÉ
Un enjeu important de sécurité routière
En France, près d’une voiture sur deux a au moins un pneu sur
les quatre
dangereusement sous-gonflé. Or, le pneu est garant de la bonne
tenue de route et du
bon freinage du véhicule. Les conséquences sont lourdes
: le pneumatique est un
facteur important dans les accidents mortels sur autoroutes.
Le pneu est le seul élément de liaison entre l’automobile
et la route. Il assure à travers une
surface de contact réduite une action fondamentale pour le comportement
du véhicule. La
pression de gonflage définit le niveau idéal d’écrasement
du pneu, pour atteindre un
fonctionnement optimal. C’est aux constructeurs d’automobiles que revient
la charge du
paramétrage du gonflage. Ils choisissent la dimension des pneumatiques
pour chaque
modèle et déterminent la pression de gonflage en fonction
des véhicules et du
comportement souhaité.
Un pneu se dégonfle naturellement, jusqu’à 70 g par mois
Même s’il est possible de réduire ce phénomène
de dégonflage naturel par le choix des
pneus (avec des gommes intérieures plus étanches), on
ne peut pas échapper à la nécessité
de vérifier régulièrement la pression de ses pneus.
Il faut alors réajuster la pression de
gonflage au niveau préconisé par les constructeurs. Il
est indispensable d’effectuer cette
vérification de la pression de ses pneus une fois par mois.
La vérification moyenne actuelle
est d’environ une fois par an !
Le regonflage régulier : une lutte active contre l’insécurité
routière
Le pneumatique est un facteur important dans les accidents mortels
sur autoroutes et de
plus en augmentation. En 2003, les pneus étaient directement
associés à 9% des accidents
mortels sur autoroutes (contre 6% en 2002). Ce pourcentage atteint
15% durant les périodes
estivales, où le risque d’éclatement est plus important,
à cause notamment des voitures plus
chargées et de la chaleur du sol.
Par ailleurs, le sous-gonflage peut être directement considéré
comme un facteur aggravant
dans des situations de difficulté de maîtrise du véhicule
(vitesse excessive, adhérence
réduite, etc.). Le phénomène de l’éclatement
est à ce titre saisissant : le pneu sous-gonflé
s’échauffe, et à terme, se disloque ; le conducteur perd
le contrôle de son véhicule et des
fragments de pneus s’éparpillent, le plus communément
sur autoroute.
Seules une vérification régulière des pneus et
une remise à niveau de la pression permettent
de lutter efficacement contre les risques liés au sous-gonflage
des pneumatiques. Pour cela,
il est nécessaire de responsabiliser et de familiariser les
automobilistes avec le procédé, via
par exemple, les auto-écoles et les stations de gonflage.
10 conseils pour rouler en toute sécurité
Un mauvais gonflage augmente les distances de freinage et diminue la
stabilité du
véhicule. Il est un facteur important de la sécurité
de l’ensemble des usagers de la
route. Pour lutter contre ce risque, voici 10 conseils préventifs.
1. Vérifier et ajuster la pression des pneus, une fois par
mois.
Un pneu se dégonfle naturellement jusqu’à 70 g par mois.
Pour une meilleure
sécurité, il est important de respecter les pressions
recommandées par le
constructeur. Elles sont indiquées sur le véhicule ou
dans le manuel d’entretien.
Les pressions recommandées sont applicables à des pneus
« froids », c’est-à-dire
lorsqu’il a parcouru moins de 3 km à vitesse réduite
(en milieu urbain) ou si le
véhicule est arrêté depuis plus de 2 heures.
2. Faire vérifier l’ensemble « pneu-roue » par
un professionnel, si l’un des pneus
perd plus de 100g par mois.
Dans ce cas, il y a un risque de fuite anormale, car la perte de pression
d’un pneu
doit être lente et régulière.
3. Ne jamais dégonfler un pneu chaud.
La température des pneus et donc la pression de gonflage augmentent
naturellement
en cours de roulage. Si on examine des pneus chauds, pour être
ajustées les
pressions doivent être majorées de 0,3 bar par rapport
à celles préconisées à froid.
4. Ne pas surgonfler les pneumatiques.
Face au dégonflage régulier et naturel des pneumatiques
on pourrait être tenté de
surgonfler les pneus. Attention, cela réduit la surface de contact
avec le sol et rigidifie
les flancs : la conduite du véhicule, son confort, l’usure des
pneumatiques se trouvent
modifiés.
5. Ne pas oublier de vérifier la pression de la roue de secours.
La roue de secours n’est pas toujours accessible. Lorsque c’est possible,
et lors de
l’entretien du véhicule, vérifier la pression de la roue
de secours Sa pression doit être
égale à la pression la plus élevée recommandée
pour les pneus avant et arrière du
véhicule, majorée de 0,3 bar.
6. S’assurer de la présence de bouchons de valve sur toutes
les roues.
Le bouchon de valve est un élément d’étanchéité
indispensable. Il protège l’intérieur
de la valve des détériorations par les salissures et
favorise ainsi la facilité de
regonflage des pneumatiques.
7. Pour un pneu gonflé à l’azote, suivre les mêmes
règles qu’avec l’air.
Les mélanges de gomme sont légèrement plus étanches
vis-à-vis de l’azote que de
l’air. Un pneu gonflé à l’azote se dégonfle plus
lentement mais nécessite aussi une
surveillance régulière. Les règles et les conseils
donnés pour le gonflage des pneus
avec de l’air sont tous applicables.
8. Adapter le gonflage aux circonstances.
En cas de roulage sur autoroute ou à pleine charge, rechercher
sur le véhicule les
conseils du constructeur pour ces conditions. Appliquer à ce
conseil une majoration
de + 0,3 bar si les pneus sont chauds.
9. Pour un camping-car, être particulièrement attentif
à la pression des pneus
exigée.
Le camping-car fait l’objet d’utilisations ponctuelles dans l’année
et, de plus, il est très
souvent surchargé. La vérification de la pression de
ses pneus est impérative après
une longue immobilisation et il faut respecter les recommandations
du carrossier ou
du revendeur. Si la pression recommandée est supérieur
à 4,7 bar s’assurer que les
valves utilisées sont métalliques.
10. Pour un véhicule tractant une caravane, majorer la pression
des pneus arrière.
Au niveau du véhicule, utiliser la recommandation spécifique
du constructeur pour
cette condition d’usage. En l’absence de recommandation, majorer la
pression de
base des pneus arrière de 0,4 bar. Appliquer aussi la majoration
de 0,3 bar en cas de
pneus chauds. Et pour la caravane, sauf préconisation particulière
du constructeur
adopter la pression de 3 bars, et majorer aussi de 0,3 bar en cas de
pneus chauds.
Le gonflage régulier des pneus est aujourd’hui, insuffisamment
mis en pratique par
le grand public, qui ne perçoit pas toujours l’importance du
rôle du pneumatique
dans la tenue de route du véhicule. Conscients que le sous-gonflage
des
pneumatiques est un facteur de risques réel, des partenaires
s’engagent au travers
d’un déploiement important de stations de gonflage gratuites.
Ce sont ainsi, 400
points de gonflage qui sont ouverts au public par le réseau
autoroutier, et
parallèlement, un travail d’information est structuré
par les grandes enseignes de
distribution.
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